Fiche de synthèse

  • Public: Adolescents & Adultes
  • Horaires: Voir plus bas
  • Lieu: A confirmer
  • Référent: Cedric
  • Tarif: 2 € la séance

Présentation de l'activité

Plus qu’un hobby, le cinéma a toujours été pour moi une passion, un échappatoire, une manière différente d’appréhender le monde qui nous entoure.

Je ne me considère pas comme un cinéphile, d’ailleurs je n’aime pas trop ce mot que je trouve bouffie d’orgueil, non si je devais me décrire je dirais que je suis avant tout un cinéphage. Un amoureux inconditionnel du septième art, que ce soit sur petit ou encore mieux grand écran. Même si les films de Genre restent mes préférés, les années passants, je me suis ouvert à un cinéma plus intimiste et empreint d’une certaine réflexion.

Après mûre réflexion et parce qu’un amour est encore plus beau partagé, j’ai décidé de mettre en œuvre le ciné-club afin que des passionnés comme moi, mais également des curieux ou néophytes puissent visionner, échanger et découvrir à leur tour des chefs d’œuvre intemporels du cinéma, et cela en toute convivialité.

Réaliser une sélection est toujours problématique mais mon choix final s’est porté sur des véritables chefs d’œuvre qui ont eux-mêmes influencé bons nombres de réalisateurs contemporains.

L’éclectisme était mon maître mot : c’est pourquoi les œuvres proviennent de 5 nationalités différentes et ont toutes une approche bien à elles de ce que devraient être le cinéma.

Film noir chez Melville, Historique et romancé cher Kubrick ou descente aux enfers chez Forman, vous retrouverez ici tous les grands thèmes du cinéma.

Bien sûr de grands noms sont absents, où sont les Steven Spielberg (mon réalisateur favori), les F.F. Coppola, Sergio Léone ou le génialissime David Fincher ?

Vous les retrouverez à coup sûr dans les prochaines saisons, alors patience…

Narration visuelle à tous les étages, travelling compensé ou double molette, plan séquence ou nuit Américaine, l’occasion pour nous de comprendre un peu mieux la grammaire cinématographique de ses 10 films.

Pour conclure, j’ai également l’intention d’inviter à chaque séance un ou des intervenants extérieur ayant un lien direct avec le sujet du film, afin qu’il puisse nous faire bénéficier de son expertise et de ses expériences.

19 septembre: Les sept samouraïs de Akira Kurosawa

Synopsis

En 1582, à l'époque Sengoku, dans un Japon médiéval ravagé par des guerres civiles, les paysans sont fréquemment opprimés par des brigands qui les rançonnent. Une troupe de bandits à cheval s'apprête à attaquer un village mais décide de reporter l'attaque en attendant la prochaine récolte. Un des paysans, Yohei, a surpris la discussion et court aussitôt avertir les autres villageois. Ces derniers sont effondrés, à l'exception de Rikichi, qui essaie de trouver une solution. Ils finissent par consulter Gisaku, l'Ancien du village, qui, à la surprise de tous, rejoint l'avis de Rikichi et conseille d'engager des samouraïs pour défendre le village.

L'avis de Cédric

Akira Kurosawa pose ici un contexte et une époque qui lui est chère, le Japon médiéval. Le maitre invente avec ce film tout une iconographie et un genre qui sera repris et pillé par Hollywood. Je vous propose de découvrir ou redécouvrir cette fresque épique, pierre angulaire du 7-ème Art et qui grâce au génie créatif du réalisateur redonne au peuple Japonais d’après-guerre un peu de fierté.

La séance de rattrapage : Si vous désirez approfondir le sujet, je vous propose une alternative celle de visionner par vous-même la version Américaine, les 7 mercenaires. Un classique du Western qui reprend tous les codes du film original mais en transpose l’histoire et le contexte à la frontière américano mexicaine.

17 octobre: 12 Hommes en colère de Sidney Lumet

Synopsis

Les douze membres du jury d'une cour criminelle viennent d'entendre la fin des plaidoiries du procès d'un jeune homme suspecté de parricide. Regroupés à l'écart de la salle d'audience dans une pièce spécifique pour rendre leur verdict, ces hommes ont en mémoire les propos du procureur général qui vient de leur déclarer que la vie d'un homme est entre leurs mains et, qu'en fonction de la sentence qu'ils établiront, ils peuvent envoyer l'accusé sur la chaise électrique (s'il est déclaré coupable à l'unanimité), le déclarer innocent (à l'unanimité) ou se déclarer divisés s'ils ne parviennent pas à se départager entre eux. Les jurés prennent place autour de la table puis votent à main levée. Onze d'entre eux votent d'emblée pour la culpabilité de l'accusé. Seul le juré no 8, un architecte, vote non coupable car il n'est pas certain. Étant donné la portée symbolique et le poids moral d'envoyer possiblement une personne vers la mort, ce juré cherche le débat auprès des autres jurés.

L'avis de Cédric

Chef d’œuvre absolu (lauréat de l’ours d’or à Berlin) ce quasi huis-clos est porté par un casting irréprochable, Henry Fonda délivre ici une prestation hors norme dans ce qui est certainement le plus beau rôle de sa magnifique carrière (nomination aux Oscars).

Avec ce film, Sidney Lumet impose sa maitrise de l’image, et surtout du cadre, ne disposant que d’un espace réduit (la salle des jurés), il a dû s’adapter et rivaliser d’imagination et de créativité afin de ne pas lasser l’œil et l’esprit du spectateur.

A voir absolument !

La séance de rattrapage : Je vous propose ici un film sympathique, attention ce n’est pas un chef d’œuvre mais je pense que vous passerez un bon moment devant. Le maitre du Jeu traite lui aussi de procès mais de manière très différente, John Cusack, Rachel Weisz et Dustin Hoffman délivre une prestation honorable à un film qui mérite d’être vu surtout pour son scénario à tiroir.

21 novembre: Psychose d’Alfred Hitchcock

Synopsis

Marion Crane (Janet Leigh) retrouve Sam Loomis (John Gavin) dans un hôtel de Phoenix pour un petit cinq à sept comme à l’habitude. De retour à son bureau, elle assiste à une transaction immobilière plutôt suspecte. Le patron de Marion lui demande d’aller encaisser cette somme à la banque. Elle prend l’argent et la direction de Fairvale pour mener la vie de rêve. Problème : son patron l’aperçoit en voiture. Marion est également pris en filature par un policier flairant l’arnaque. En pleine nuit, sous une pluie battante, elle prend un mauvais virage qui la conduit à un motel isolé. Les douze chambres sont libres, et pour cause. Norman Bates (Anthony Perkins), le gérant du motel, vit seul avec sa mère. Louche…

L'avis de Cédric

Dans l’esprit génial et torturé d’Alfred Hitchcock, nait une idée un peu saugrenue. Pourrait-il faire littéralement mourir de peur les spectateurs ?
En découle un tournage des plus chaotique et certainement le plus difficile de la carrière du maitre. Craignant tout de même la réaction du studio et du public, il s'auto-censure en décidant de tourner le long métrage en noir et blanc afin de ne pas heurter les « masses » lors des scènes où l’hémoglobine coule à flot.

Que ce soit la scène de la douche emblématique où la musique devenu tellement culte, ce chef d’œuvre, précurseur du genre horrifique, pose les bases d’un style qui aujourd’hui encore terrorise des millions de spectateurs.

La séance de rattrapage : Ce n’est pas une, mais deux recommandations que je vous propose. Tout d’abord l’excellent mais trop méconnu film de Brian de Palma, Sisters, qui sans le plagier, ressemble par beaucoup d’aspect à Psychose. Et le film Hitchcock avec Anthony Hopkins, Helen Mirren, Scarlett Johansson, qui traite justement de la création et des difficultés rencontrées avant et pendant le tournage de psychose. Long métrage intéressant, voir passionnant pour tous les amoureux comme moi du grand Alfred.

12 décembre: La vie est belle de Frank Capra

Synopsis

Le décès de son père oblige un homme à reprendre l'entreprise familiale de prêts à la construction, qui permet aux plus déshérités de se loger. Il entre en conflit avec l'homme le plus riche de la ville, qui tente de ruiner ses efforts. Au moment où il approche de la victoire, il égare les 8 000 dollars qu'il devait déposer en banque. Le soir de Noël, désespéré, il songe au suicide…

L'avis de Cédric

Attention, la, nous ne parlons plus de chef d’œuvre, ni même d’incontournable, il y a bien longtemps que ce film culte a dépassé ce stade.

Outre-Atlantique c’est LE film de noël par excellence et la quasi-totalité des Américains l’on visionner au moins une fois dans leur vie.

Oubliez maman j’ai raté l’avion, chassez définitivement de votre mémoire le père noël est une ordure, ignorez les appels de Sissi impératrice ! Laisser vous porter, charmer et émouvoir par la vie est belle.

Aujourd’hui encore je suis dans l’incapacité de dire si ce film est un magnifique drame teinté de comédie ou une superbe comédie mâtinée de drame. Mais s’il y a bien une certitude c’est qu’il est humainement impossible de ne pas chavirer de bonheur, de ne pas pleurer et vibrer avec les protagonistes de ce film.

Magistralement interprété, l’ensemble du casting délivre une prestation d’exception avec à sa tête un James Stewart qui crève littéralement l’écran. Vener vous purifier l’âme et laisser vous transporter en ces périodes de fêtes par cette magnifique fable des temps moderne.

La séance de rattrapage : Sabrina de Billy Wilder est lui aussi un incontournable des comédies dramatique américaine d’après-guerre. Plus léger que la vie est belle, Sabrina demeure moins populaire aux yeux du grand public que les créations de Wilder pour Marylin (Certains l’aime chaud, sept ans de réflexion)… Il fait cependant partie de ces films qui bénéficient d’une aura particulière aux Etas Unis et qui a su s’imposer au fil des décennies comme un classique du genre.

Ce long métrage menér tambour battant, met en lumière un des couples des plus glamours d’Hollywood, Humphrey Bogart et Audrey Hepburn.

Cette œuvre ravira les adeptes des films en noir et blanc, de romance et comédie dramatique.

23 Janvier: Memories of murder de Bong Joon-ho

Synopsis

En 1986, deux inspecteurs de police, l'un de la campagne (Park Doo-man), l'autre de la ville (Seo Tae-yoon), aux méthodes radicalement opposées, vont devoir mettre leurs forces en commun afin de piéger un terrible tueur en série. Les soupçons de chacun vont alors se déplacer d'un suspect à un autre, au rythme lancinant des assassinats barbares du mystérieux tueur.

L'avis de Cédric

Bien avant le carton interplanétaire et la pluis invraisemblable de récompenses qu’à emporté Parasite (Palme d’or à Cannes, Oscar du meilleur film…) cette seconde réalisation du génie sud-coréen a glacé le sang des spectateurs du monde entier.

Tiré d’une véritable fait d’hiver qui à défrayé les chronique au pays du soleil couchant, Bong Joon-ho nous livre ici son interprétation haletante et sans compromis de l’histoire.

Faisant déjà preuve d’un sens de la narration visuel et de la réalisation hors norme, il dépeint ici une ville sans âme, grise et dénuée de bons sentiments.

Le rythme ne faiblit jamais tous au long du film, l’intrigue quant à elle est passionnante et le suspense à son paroxysme quand la traque des deux policiers touche à sa fin.

Bien sûr, vous l’aurez compris c’est le film le plus âpre de la saison, mais si vous avez aimé Seven de David Fincher, vous risquer fort d’apprécier son pendant asiatique. Pour moi c’est Amélie Dubois des Inrockuptibles qui a su dépeindre avec exactitude l’essence même du film :

« Livrant au passage une étonnante peinture de la province coréenne et de l'état politique d’un pays refusant de plus en plus son régime militaire, Memories of Murder draine un lot de malades qui, saisis ici comme de la viande sur un grill, apparaissent dans toute la violence fumante de chairs marquées à vif. L'épaisseur du film, qui atteint la folle densité littéraire de certains polars, ne vire jamais à la lourdeur bouffonne et indigeste, trop attachée qu’elle est à contenir le mystère insondable et glaçant, presque fantastique, de nuits noires, ruisselantes et inévitablement assassines. Cet équilibre, on le doit à une mise en scène injectant de part et d’autre des images incongrues et d'audacieuses ruptures de rythme et de ton. »

J’espère vous avoir donner envie de venir découvrir ce chef d’œuvre du polar dramatique.

La séance de rattrapage : Le fabuleux et inventif Parasite à découvrir d’urgence si vous ne l’avez jamais vu.

20 février: Vol au-dessus d’un nid de coucou de Milos Forman

Synopsis

En 1963, Randall P. McMurphy, un sociopathe de 38 ans condamné à une peine de travaux forcés pour diverses agressions et un viol sur mineur, simule l'aliénation pour se faire interner et ainsi sortir de l'établissement pénitentiaire où il était incarcéré. Le directeur de l'asile n'est pas dupe, mais il accepte tout de même qu'on évalue sa santé mentale pour savoir si sa place est à l'asile ou en prison. Après avoir été admis dans l'établissement, McMurphy assiste aux « thérapies » de l’infirmière en chef Miss Ratched, une femme glaciale et autoritaire qui fait parfois preuve de cruauté sur certains patients et dont McMurphy va rapidement contester les règles.

L'avis de Cédric

Que dire sur ce chef d’œuvre absolu du 7ème art : Bouleversant ? Dérangeant ? Touchant ?

Je ne pense pas que ces qualificatifs soientt assez fort pour décrire ce qu’est l’expérience d’un premier visionnage de vol au-dessus d’un nid de coucou.

Pourtant même s’il nous arrive de sourire des pitreries et des frasques d’un Jack Nicholson alors au sommet de son art, l’ambiance dure et froide de ce que l’on nommais autrefois un asile, nous prend aux tripes.

Annihiler la part d’humanité pour ne laisser place qua la noirceur, ce film pas tout à fait nihiliste va suffisamment loin dans l’expérience pour que le spectateur ne sorte pas indemne de sa séance.

Oscillant entre rédemption et résilience, maltraitance et abus de pouvoir, cette œuvre donne à réfléchir sur la façon très dure dont étaient traités les malades en unité psychiatrique à une époque pas si lointaine.

Venez découvrir ou redécouvrir cette ode à la liberté et à la vie.

La séance de rattrapage : Toujours magistral, Jack Nicholson montre encore toute l’étendue de son talent dans Shining de Kubrick. Œuvre tirée d’un roman de Stephen King, l’intrigue tourne autour d’un mystérieux hôtel, d’un couple et de leur enfant. Bien que l’écrivain déteste le film et s’est senti trahi par son adaptation, il n’en demeure pas moins une œuvre iconique portée tout le long par un Nicholson habité par son rôle.

19 mars: Le samouraï de Jean pierre Melville

16 avril: La nuit du chasseur de Charles Laughton

14 mai: Raging Bull de Martin Scorsese

11 juin: Barry Lyndon de Stanley Kubrick